– Hervé, un musicien paradoxal (en collaboration avec Renée Cariven, 1992). Jean-Claude Yon, Maître de Conférence et biographe de Jacques Offenbach pour les éditions Gallimard, écrira « Dominique Ghesquière est un spécialiste international reconnu d’Offenbach et de Hervé, sur lequel son livre fait aujourd’hui référence ».
– Pierre Alexandre Monsigny, un des pères de l’opéra-comique français (2006), qu’Opéra-Magazine critiquera ainsi : « Cette monographie concise et précise, bien illustrée et parfaitement documentée, situe parfaitement ce musicien aussi important dans l’histoire du théâtre lyrique français que négligé »
– Autour de Jacques Offenbach, en édition bilingue français / allemand : Les Maîtres de l’humour en musique : Hervé et Jacques Offenbach ; Jacques Offenbach et Friedrich von Flotow ; Jacques Offenbach et Vienne ; Jacques Offenbach et Bad-Ems ; Aimé Isidore Briguiboul et la grande époque d’Offenbach au Casino de Bad-Ems.
Le « Magazine Napoléon III » , la « Revue Opérette », en ont fait l’un de leurs auteurs réguliers, et publient autant ses articles de fond sur les grands personnages ayant influencé la création lyrique du Second Empire, que ses critiques. La revue « Avant-Scène Opéra » a fait appel a lui pour la rédaction de ses numéros traitant des œuvres de Jacques Offenbach.
Les Maisons d’Opéra de Nice, de Massy, de Tourcoing, de Bordeaux… lui demandent de rédiger analyses et arguments pour leurs programmes de salle sur Rossini, Mozart, Donizetti, Offenbach… « La qualité de ses textes et le caractère inédit de multiples informations biographiques ont inscrit M. Dominique Ghesquière dans la brève liste des auteurs réguliers de l’Opéra National de Bordeaux » (Laurent Croizier, Directeur du département Dramaturgie au Grand Théâtre de Bordeaux).
Consultant auprès des musées, il a participé à la rédaction du catalogue de l’Exposition Offenbach au Musée d’Orsay ; est intervenu à l’invitation de Pierre Comte-Offenbach lors des cérémonies officielles commémorant le centenaire de la mort du compositeur, en présence d’Alain Decaux qui lui dédicacera son ouvrage Offenbach, roi du second Empire : « A Dominique Ghesquière, qui connaît Offenbach mieux que moi » ; a réalisé une exposition sur le compositeur Charles Lecocq à Arras « Il fallait un passionné d’opéra-comique pour réaliser ce travail, résultat de plusieurs années de recherche » (La Voix du Nord) ; une autre sur Jacques Offenbach à Saint-Raphaël « Bravo et merci de servir avec talent mon illustre aïeul » (Baudouin Comte-Offenbach).
Il contribue activement à la renaissance et à la (re-)création d’œuvres oubliées : L‘Elixir, opéra-comique de Hervé, créé d’après le manuscrit retrouvé (Caen) ; reprise du Petit Faust, opéra-bouffe de Hervé (Théâtre Déjazet – Paris) et de Chilpéric, opéra-bouffe de Hervé, après 120 années d’absence à l’affiche (Grand Théâtre d’Angers) ; Adaptation française de Christopher Colombus, opéra-bouffe de Jacques Offenbach (Grand Théâtre de Reims) ; re-création de pages de musique religieuse de Florimond Ronger, dit Hervé (Saint-Omer) ; consultant pour l’édition des œuvres complètes de Jacques Offenbach (Boosey and Hawkes, sous la direction de Jean-Christophe Keck, Allemagne).
Benoît Duteurtre l’a longuement interviewé à trois reprises lors de ses émissions consacrées, sur France Musique, à Jacques Offenbach et à Hervé. La transmission orale étant aussi importante pour lui que la transmission écrite, il donne également des conférences, à travers tout le territoire, sur ses compositeurs, grands personnages et œuvres de prédilection.
Attaché à faire davantage connaître la musique lyrique à Boulogne-sur-Mer, il y donne chaque année des conférences, médiatisées lors d’émissions thématiques sur la station radio Transat FM, et soutenues par les associations Renaissance du Vieux-Boulogne et Les Amis de Charles Dickens. Il contribue aux représentations de Opal Sinfonietta au bénéfice de l’UNICEF.
Cette passion pour l’intrigue théâtrale chantée ou parlée , et pour le public, l’a amené à écrire, et à voir représentées et publiées, deux comédies pour la scène : Chirurgie artistique (en collaboration avec Pierre Hardy) ; et, en collaboration avec Pascal Chivet, L’Emprunt russe, à propos duquel Jean-Claude Brialy écrira « Je lis, je relis, je ne corrige rien ».